Un rêve de Phébus

Un ennui mortel qui s'étale sur de nombreuses heures

vendredi 29 octobre 2010 :

Maison de campagne, quelques minutes avant le dîner. Comme j’ai proposé de manger des chips, A en a conclu qu’il s’agissait d’un repas de fête et a réclamé du coca, boisson qu’elle n’a le droit de boire que lors des repas de fête. A midi, nous avons déjeuné dans la crêperie de S où nous avons nos habitudes. Martine recouvre des pots de colle, les préparant à recevoir les serviettes qui les envelopperont, A colle des auto-collants sur son cahier de vacances (souvenir de cet été) et M a voulu faire du coloriage tout en ne voulant pas en faire. A lui a alors proposé de finir de coller un de ses auto-collants et a ensuite dit : « Il est gentil M, il m’a aidé à finir mes auto-collants ». M n’a pas de chance, ses auto-collants sont resté à E.

dimanche 31 octobre 2010 :

Comme très souvent, j’ai emporté des paquets de copies à la campagne. J’ai un peu corrigé, même si ce laborieux exercice s’apparente de plus en plus à une corvée. Rien de compliqué dans ce travail mais un ennui mortel qui s’étale sur de nombreuses heures. Or, le temps est une denrée de plus en plus rare, et cela ne va pas aller en arrangeant. Beaucoup d’élèves dans ma classe de terminale (dans celle de première aussi, mais moins), dès que j’ai à peu près terminé la première dizaine de copies, je me dis que je suis en train de commencer un paquet normal. Mais cette pensée ne me permet pas de gagner du temps. Ce matin, nous sommes allés à la piscine, puis nous avons pris l’apéritif avec nos voisins. Martine et M font la sieste pendant qu’A se concentre sur le parcours d’un labyrinthe proposé par un de ses albums de coloriage. Parmi nos achats hier à M : des auto-collants pour M.