J’ai entendu Christine Bravo descendre Michel Houellebecq, dans des termes que je me suis empêcher d’oublier mais qui ne la grandissent pas, pour ensuite louanger son dernier roman comme si elle avait rechercher une sorte d’effet de contraste. Je ne comprends pas comment une Christine Bravo peut décider ce qui est nul ou non en matière de littérature. Argument à rejeter quant à la question de la réforme retraites : on ne peut pas faire autrement. Pourquoi ne pas reconnaître qu’il s’agit d’une réforme de droite faite par un gouvernement de droite ? Je trouve même cela assez sain. Si les socialistes ne présentent pas de nouveau aux prochaines présidentielles une quakeresse pétainiste (pour reprendre une formule de Gabriel Matzneff), ils auront tout le loisir de réformer la réforme. Je n’arrive pas à imaginer que des jeunes puissent manifester pour leur retraite, alors que la mienne aurait plutôt tendance à me terrifier.