Un rêve de Phébus

Je me traiterai de fainéant

Je poursuis le même rythme : mon Phébus est de nouveau très clairsemé. Dans une vingtaine d’années, quand une nouvelle vague de nostalgie me poussera à relire mes anciens écrits, je me traiterai de fainéant. J’espère que dans 4 ans, lorsqu’il s’agira de rembourser le prêt étudiant (en entier ou en partie) de Nath, je ne me traiterai pas, rétrospectivement là aussi, d’inconscient. Il y a longtemps que je n’aime plus l’hebdomadaire Marianne et son hystérie anti-sarko (hystérie contre-productive car elle fait oublier à une immense partie de la gauche que c’est la droite qu’elle doit combattre et non un seul homme caricaturé) mais sa couverture sur la santé d’une vieille dame, fût-elle une des premières fortunes de France, le ravale au rang de vulgaire torchon. J’adorais les Nouvelles Littéraires, dont je n’ai suivi que la fin de l’avant-dernière période puis l’agonie (après une vente calamiteuse à un éditeur ; j’ai contribué, avec mon père et à notre modeste niveau, à la création de l’Evènement du Jeudi (nous avons d’ailleurs perdu notre apport, comme tous les petits actionnaires, mais il s’agissait tout de même d’une belle aventure) ; je ne parviens donc pas à constater l’évolution de Marianne avec tout le détachement nécessaire.