J'aime pas les anchois. Je vois pas pourquoi je mangerais des anchois
(jeudi 22 juillet 2010 )
Trois matins depuis notre arrivée ; le premier, nous avons marché jusqu’aux magasins les plus proches, boulangerie, librairie, poissonnerie, etc; le deuxième nous avons visé plus haut en effectuant quelques courses dans un hypermarché qui a un nom de maréchal; le troisième (ce matin) nous nous sommes promenés dans les dunes qui voisinent les bâtiments. De la même façon qu’il dort dans un lit de grand, M utilise les toilettes sans son réhausseur. A chaque fois, il écarte les bras et dit « peut-être je vais m’envoler comme un oiseau ».
« Dans une pizzeria, boulevard Saint-Michel. Je suis seul. A la table voisine, deux filles (jolies) sont plongées dans le menu. L’une dit : « J’aime pas les anchois. Je vois pas pourquoi je mangerais des anchois ». Voilà un mot profond. Il exprime une philosophie de l’existence qui est la mienne. Les gens passent leur temps à faire ce qu’ils n’ont pas vraiment envie de faire. Moi, c’est le contraire. Je consacre ma vie entière à mes seules passions. Je n’ai pas une seconde, une pensée, un regard à donner à ce qui n’est pas elles. » (Gabriel Matzneff, La passion Francesca, Journal 1974-1976).
A qui explique à M ce qu’est une devinette : « tu dois dire quelque chose mais tu dois pas dire ce que c’est. » Je ne suis pas certain qu’il ait bien compris.
(dimanche 25 juillet 2010)
Vendredi, nous avons passé la journée à Noirmourtier, dans l’île éponyme. Promenade dans les rues, moules frites, château et aquarium. Le week-end est plus calme, nous arrivons à nous lever tard et j’ai même trouvé une connexion wifi dans un café situé à deux pas d’ici. J’ai ainsi pu me rendre compte que les fichiers que j’avais envoyés la veille de notre départ pour le magazine dont je m’occupe sur SL n’étaient pas arrivés (boite pleine). Je n’ai pas eu le temps de les rapatrier sur le petit Assus pour les envoyer de nouveau.
Fin de l’édition 2010 du Tour de France, troisième victoire consécutive de l’Espagnol Alberto Contador à l’issu d’un duel avec le Luxembourgeois Andy Schleck. C’est ce genre de duel qui pimente les compétitions sportives, comme l’affrontement entre Federer et Nadal. Ces duels sont des chocs de volonté, le premier qui cède perd, une partie d’échecs entre Grands maîtres.