Un rêve de Phébus

Le côté grand public de ce journal m’empêche d’en dire davantage

Le poulpe, dont le prénom est Paul, pronostique la victoire de l’Espagne dimanche en finale du mondial sud-africain. Pronostiquer la victoire du favori manque un peu de panache mais ce n’est qu’un poulpe. J’entends déjà le cœur de mes lectrices : « n’oublie pas, Phébus, qu’il avait prévu la victoire de la Serbie contre l’Allemagne ». Les Pays-Bas n’avaient pas gagné dans les années 70 alors qu’ils avaient une très belle équipe. Auront-ils leur revanche ? Les Petits ont passé la journée au centre de loisirs. Leurs parents en ont profité mais le côté grand public de ce journal m’empêche d’en dire davantage. Les mêmes propos convenus commentent l’affaire Woerth. Comme sur tous les sujets politiques, il n’est pas nécessaire de jouer au poulpe pour deviner les paroles de chacun. C’était déjà vrai à la fac ou lors des réunions familiales, ça l’est aussi sur les forums ou autres blogs. C’est ce côté convenu et prévisible qui m’éloigne de plus en plus des commentaires sur l’actualité politique.