Un rêve de Phébus

Mes élèves ont planché sur des sujets classiques

Une jeune et fidèle lectrice poste cette précision sur le forum qui accompagne ce journal : « Ils n’ont pas refusé de jouer suite à l’altercation, en réalité, ils sont arrivés sur le terrain d’entraînement, sont restés en jogging, et l’un d’eux (je ne me souviens plus qui) a remis une lettre signée de la part de l’équipe entière disant qu’ils refusaient purement et simplement de s’entraîner suite à l’expulsion d’Anelka par la Fédération Française qu’ils ont jugée injuste.
Qu’ils auraient voulu que l’équipe soit consultée et que de plus, Anelka avait amorcé une entente, une excuse, mais que la Fédération n’a même pas voulut l’écouter. Le préparateur physique est arrivé, ulcéré, et a crié sur le porte-parole (donc voici l’altercation -après-), Domenech les a séparés et tous les joueurs sont remontés dans le bus et sont partis, laissant les préparateurs, entraîneurs, les 200 journalistes et les jeunes ayant faits un long chemin pour les voir s’entraîner. Et c’est Domenech qui a du lire la lettre à la presse. (…) ». Ce matin, mes élèves ont planché sur des sujets classiques, dont je suis content. Les spécialistes ont eu le choix entre Tocqueville, leur quasi idole, et Keynes, dont ils redoutent la difficulté. Je pense qu’ils ont tous choisi le premier. L’équipe de France joue dans 35 minutes. J’aimerais bien qu’ils se qualifient, pour voir comment les gens vont réagir face à ce chemin de croix qui se poursuivrait. La presse, s’ils perdent : « Le miracle n’a pas eu lieu ! » ; s’ils gagnent : « Le calvaire continue ! »