Un rêve de Phébus

Carnets Noirs

Quelques heures au lycée passées à corriger, juste entrecoupées d’un repas pris avec des collègues. Puis j’ai pris le train à 17 heures pour porter mes copies dans un lycée parisien. Je me disais sur le chemin du retour que, depuis l’arrêt des oraux pour des raisons économiques, je ne voyais quasiment plus personne dans ce lycée, d’autant plus qu’une nouvelle fois, j’ai remis les copies à un accueil situé dans un autre bâtiment. Je suis devenu une sorte de prestataire de service anonyme. Je me suis au retour offert le plaisir d’un bref séjour à la FNAC des Halles pour acheter, avec quelques mois de retard, les Carnets Noirs, dernier tome du journal de Gabriel Matzneff, que j’ai commencé à dévorer dans le train après m’être fait les dents sur deux macarons tout en feuilletant le Monde.