La meilleure part des hommes
Le philosophe a écrit que ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Il se trompe, ce qui ne te tue pas te mine, t’use, comme un processus de destruction lente et certaine. Il arrive un moment où tu ne supportes plus la moindre sonnerie du téléphone, où tu redoutes d’écouter tes messages, qui ne peuvent qu’annoncer le pire. Lecture du roman de Tristan Garcia, « La meilleure part des hommes ». Plusieurs critiques se sont extasiés du fait qu’il raconte une histoire qu’il n’a pas vécue (ce qui est écrit en quatrième de couverture, le travail est mâché). Mais c’est tout de même assez répandu dans l’art du roman.