Qui le fera à ma place ?
Retour de nos courses dominicales, nous croisons une voiture de police. « A, regarde la voiture de police ». Elle me répond : « police, c’est écrit dessus » ; puis : « on a bien écouté, parce que sinon on va en prison, c’est une grosse punition ». L’état de délabrement des prisons françaises lui donne encore plus raison. Je n’aime pas plus l’hystérie anti Bush que l’hystérie anti Sarko ; je n’aime pas non plus cette pratique hautaine des Français qui consiste à se mêler des élections américaines ; enfin, je n’aime pas les mouvements de mode. Malgré tout, je soutiens la candidature de Barak Obama. Lorsque Colin Powell, Kenneth Adelman et Christopher Buckler le font, la presse en parle. Mais si je ne parle pas de mon soutien, qui le fera à ma place ? Deux raisons, d’égale importance : on ne dira peut-être plus autant d’idioties sur les Etats-Unis et l’animosité de Sarah Palin contre les Russes la rend dangereuse.