Un rêve de Phébus

Le Livre 1 du Capital

Martine explique le déroulement du prochain départ en vacances. « On va dormir chez tata A une nuit, puis quelques nuits chez tata S, puis nous redormirons chez tata A. » A, enchantée, répond : « On va faire un petit mélange de maisons ». Ce matin, j’ai accompagné mon père à sa maison de campagne, nous avons déjeuné dans un restaurant de Courtenay puis je l’ai déposé avant de reprendre la route dans l’autre sens. L’autoroute est monotone lorsqu’on tente de lutter contre le sommeil causé par la digestion. Il m’a rendu le Livre 1 du Capital de Marx qu’il a vaincu après quelques années de lecture. Au moins, ça en fait un dans la famille qui a eu le courage de le lire. Je sais, pour un professeur de sciences économiques, ce n’est pas bien. Je me suis arrêté à une station service, ai fait une partie de flipper (la première depuis peut-être 30 ans, si on ne compte pas celles de différents ordinateurs) et ai acheté une petite bouteille d’Orangina pour me maintenir éveillé.