C’est pas grave, respire
Mon déplacement d’hier dans la capitale a été plus épique que prévu : accident de personne à l’aller, incendie sur une voie au retour. J’ai bien cru que j’allais rester bloqué à quelques kilomètres de chez moi à cause de cet incendie. Ce matin, Martine s’est levée à l’aube pour aller vendre des objets serviettés. J’ai passé la journée seul avec les enfants, qui ont profité de l’occasion pour faire œuvre de sagesse. Ce soir, ce n’est pas gagné car j’entends M qui doit être debout dans son lit et A qui lui répète : « M, casse pas mes oreilles ». Cet après-midi, alors que je lui reprochais d’avoir une deuxième fois de suite mouillé sa culotte, elle me répond : « C’est pas grave, respire ».