Un rêve de Phébus

Cure de jouvence

Retour de la Porte de Versailles, je sors épuisé du Salon du livre mais je m’y sens bien, un peu comme si j’étais dans mon élément (je me sens bien au lycée aussi, mais ce n’est pas la même chose). J’ai l’impression de suivre une cure de jouvence, peut-être apportée par la proximité de la file d’attente des lecteurs (surtout de jeunes lectrices, mais moins de tenues noires que les années précédentes) friands de dédicaces et d’échanges verbaux avec Amélie Nothomb. Je ne fais plus partie de cette queue mais j’assiste volontiers à quelques minutes de la séance. Beaucoup plus de monde, mais moins de jeunes, pour la dédicace d’Anna Gavalda, qui accompagne son petit mot d’un dessin. Quelques mots échangés avec Gabriel Matzneff , dans une allée puis à la Table ronde, puis avec Marisa Berenson, chez les Editions des Femmes.