Un rêve de Phébus

On peut tout écrire dans un roman

Nous avons déjeuné chez ma petite sœur à midi, dans la capitale. Comme d’habitude, le retour a été épique (entre chez elle et le périphérique). Enchevêtrement de voitures sur un rond-point, Martine ne se pose pas de questions, elle s’engouffre dans les espaces libres, surveillant sa droite et comptant sur la grosseur de la voiture. En lavant les biberons, j’ai écouté le début du Masque et la Plume. Pas envie de lire le nouveau roman de Norman Mailer sur Hitler, qu’il fait agir sous l’impulsion du Diable. Mais je ne le rejette pas, fidèle à l’idée qu’on peut tout écrire dans un roman.