Un rêve de Phébus

Pierre n'avait même pas pris la peine de modifier son style

La blogosphère littéraire, toute en perspicacité, vient de s’apercevoir que l’ami Cormary et Armand Chasles ne font qu’un. A les lire, cela semblait pourtant évident puisqu’Armand, remplaçant Pierre lorsqu’il a trop senti le souffre, n’a même pas pris la peine de modifier son style. Le dernier Magazine littéraire propose à ses lecteurs un dossier sur « 60 ans de romans sur le nazisme ». Ce sont deux détracteurs de ce roman qui ont été choisis pour parler des Bienveillantes. Je me demande souvent selon quel critère on choisit dans un journal qui va traiter de tel ouvrage ou de tel autre. Les grands gaillards de l’équipe de France de rugby étaient, paraît-il, tétanisés lors du match d’ouverture de la coupe du monde. Ils se sont révélés des hôtes parfaits, s’inclinant devant les Argentins, qualifiés de pumas. Des coqs contre des pumas, le combat semblait perdu d’avance.