Un rêve de Phébus

La joie d’avoir réussi à vivre encore un peu plus longtemps

Accueil de mes élèves de Terminale ce matin, dentiste cet après-midi, journée d’anniversaire qui aurait pu être plus calme. Ce jour ne représente rien de vraiment particulier pour moi, sinon le plaisir de me le voir souhaiter. Ma jeune et fidèle amie belge n’a d’ailleurs pas omis de m’envoyer un très gentil couriel. Que fête-t-on chaque année, la joie d’avoir réussi à vivre encore un peu plus longtemps ? J’ai la très nette impression de franchir le point qui sépare deux moitiés (je ne pense pas en fait qu’un point puisse séparer deux moitiés, j’en appelle à l’indulgence de mes lecteurs), un peu comme lorsque nous quittons juillet pour nous précipiter dans août. Les non-enseignants pourront choisir une autre comparaison. Je crois que 90 ans, c’est une sorte de limite.