Un rêve de Phébus

Les élèves partent, nous restons

Soirée nostalgie hier avec le match entre les Bleus de 1998 et une sélection mondiale de la même génération, suivi d’un documentaire sur la coupe du monde 1998. Ce qui ressort de ce documentaire est conforme à mes souvenirs : ces joueurs étaient des guerriers qui ont su à plusieurs reprises s’imposer dans la douleur et faire basculer le destin en leur faveur. Ils ne constituaient pas une génération dorée, ils ont su gagner ce statut. La génération actuelle est une génération dorée avant d’avoir gagné. Est-elle capable de justifier ce qualificatif ?

Je n’ai rien écrit au sujet de la dernière journée des terminales. J’écris trop peu depuis trop longtemps. VR me disait qu’elle trouvait cette journée triste. Je ne suis pas loin de partager son sentiment : c’est à la fois une journée joyeuse et triste. Certains des élèves partants ont vécu 7 ans parmi nous, parfois 8. Ce qui me touche le plus est ce mouvement cyclique, sans cesse plus rapide. Le mois de septembre se termine à peine que Noël arrive déjà avec le 1er janvier et le mois de mai dans la foulée. Les élèves partent, nous restons.