Un rêve de Phébus

Jean et Johnny, Johnny et Jean.

Je n’ai pas beaucoup lu les livres de Jean d’Ormesson mais j’ai adoré l’écouter parler. Il était à la fois passionnant et amusant, pratiquant l’auto-dérision avec constance et talent. J’ai ressenti hier à l’annonce de son décès une grande tristesse, comme ce matin en apprenant la mort de Johnny Hallyday. Je n’ai jamais écouté ses chansons en me disant « tiens, je vais écouter un album de Johnny Hallyday », mais je l’ai beaucoup entendu à la radio, toujours sans déplaisir et souvent avec plaisir. Je peux dire que ses chansons m’ont accompagné tout au long de mon existence, son premier Olympia datant d’une année avant ma naissance.