Un rêve de Phébus

Elections

Vendredi, j’ai regardé à la télévision l’investiture de Trump. J’ai aimé voir cette Amérique attachée à ses traditions et croyant à ses valeurs. J’ai aimé aussi la dignité d’Obama, pendant un moment forcément difficile. Je n’ai pas peur de Trump (j’aurais peut-être eu d’avantage peur de l’esprit de croisade pour le Bien d’Hillary Clinton) pour la simple raison que la constitution américaine ne laisse pas beaucoup de pouvoirs au Président. Je n’irai pas voter aux primaires de la gauche, pas plus que ne suis allé me prononcer pour les primaires précédentes, écologistes ou de droite. Je n’apprécie pas cette imitation de la vie politique américaine. En toute logique, Valls devrait se retrouver au second tour contre Montebourg ou Hamon, droite du PS contre gauche du PS pour simplifier. Et c’est la gauche du PS qui gagnera cette primaire. La gauche d’opposition est en effet plus sexie que la gauche de gouvernement. D’après les journalistes, Fillon connaîtrait un coup de mou depuis sa victoire aux primaires de la droite car il fait moins parler de lui. Voici le raisonnement des journalistes : nous parlons moins de Fillon nous journalistes, donc nous en concluons, nous journalistes, qu’il connaît des problèmes sous prétexte que nous parlons moins de lui.