Un rêve de Phébus

Des photos qui ne disparaîtront jamais, même si on les retire

Rentrée des Petits ce matin, A très à l’aise (l’école, comme la bibliothèque, est son élément) et M inquiet, peut-être surtout parce qu’il saute une classe. Je suis ensuite retourné à la clinique P pour payer ma consultation d’hier (la carte bleue n’était pas acceptée) puis j’ai pris la direction du lycée pour réserver une place à A pour l’année prochaine. Rentrée au CM2, juste après place réservée en 6ème, illustration de la fuite du temps. Depuis vendredi dernier, et après deux ou trois heures passées au collège-lycée, A a hâte d’arriver en 6ème. Des photos d’actrices nues piratées sur un cloud (stockage en ligne) et diffusées sur le net. Jadis, poser nue pour une photo signifiait que son corps allait passer sous les yeux d’un photographe chargé de développer la pellicule, premier obstacle souvent insurmontable pour le commun des mortels. Désormais, une simple pose face à un appareil que l’on peut tenir soi-même, un ou deux clics, et la photo s’envole vers de gigantesques armoires de données, dont elles ne disparaîtront jamais, même si on les retire. Ces photos piratées sont des photos d’actrices, de chanteuses aussi, pas d’acteurs.