Un rêve de Phébus

C’est un membre de mon parti qui salive à l’idée de prendre ma place

Je voulais écrire davantage le mois dernier mais n’y suis pas parvenu. Quelques statuts improvisés sur Facebook suffisent peut-être à mon bonheur. Je me dis que c’est un peu dommage. Je suis en train de terminer « La Théorie de l’information ». Les deux premières parties consacrées à l’histoire du minitel puis à celle de l’internet m’ont passionné. La dernière partie, projection vers le futur, me convainc moins. Il doit me rester 3 pages à lire. Je me suis donc muni d’un autre roman, « Les Débutantes », pour accompagner les 30 minutes passées dans la salle d’attente de l’orthophoniste. Je découvre ainsi un nouvel éditeur : les Éditions rue fromentin. Je confirme, il n’y a pas de majuscule à fromentin, ce qui ne plait pas à mon traitement de texte. Martine a terminé son premier CDD hier. Elle en commencera un autre 2 fois plus long dans une dizaine de jours. Être militant UMP n’est pas une sinécure, depuis un peu plus de 2 semaines. On pourra voir dans l’affrontement entre Coppé et Fillon un choc d’egos, ou un choc de volontés si on veut faire preuve de plus de clémence. On peut aussi regretter l’époque où un parti se créait ou était pris d’assaut dans les règles de l’art. Les haines les plus vives ne sont pas entre adversaires politiques mais entre personnes d’un même parti. C’est un membre de mon parti qui salive à l’idée de prendre ma place ; c’est un membre de mon parti qui m’empêche d’occuper la position à laquelle mon mérite me destine forcément.