Un rêve de Phébus

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mai 2014

Les réseaux sociaux le confirment, il pleut

Une fête du travail pluvieuse, confirmée par les réseaux sociaux. Après ne pas nous être découvert d'un fil, nous ne faisons pas encore ce qu'il nous plaît. A l'hôpital de B, le lit de papa était vide. Je ne me suis pas affolé, il ne devait pas être rentré de l'hôpital de M où il subit son traitement. Une infirmière me l'a confirmé. J'en ai été quitte pour reprendre la voiture et aller jusqu'à M. Ma sœur m'avait laissé un message pour me prévenir, ainsi qu'un e mail, mais je n'ai vérifié ni les uns, ni les autres, avant de partir. Mardi, 41 députés socialistes ont (...)

Le moment de tous les possibles

J'ai terminé « En finir avec Eddy Bellegueule ». Ce roman ne laisse pas indifférent. Il se passe dans la France des années 1990-2000, mais dans une France inimaginable pour l'immense majorité des citadins que nous sommes. Qui peut mieux décrire une société que le roman ? J'hésite sur le livre que je vais ensuite lire. Le choix de la prochaine lecture est un moment délicieux, un peu comme lorsque l'on monte les escaliers avant un premier rendez-vous galant, moment de tous les possibles. (...)

Nous étions bien

Il faisait beau cet après-midi. Les Petits ont eu le plaisir de retrouver leur grand-père tout en profitant du « jardin », un espace bien arrangé, de l'hôpital. Ce matin, ils lui avaient fait un beau dessin, avec quelques mots sur le verso de la feuille. Papa était très content de les voir. Il a bien participé à la conversation (il y avait aussi ma sœur et son mari ainsi que Nath), a même raconté une mésaventure qui lui était arrivée juste après l'obtention de son permis de conduire. J'avais le sentiment que nous étions bien. Mon esprit a tout d'un coup été frappé par (...)

Impôts

J'ai vérifié ce matin la déclaration d'impôts de papa. Il va pouvoir la signer cet après-midi. J'ai fait un cauchemar cette nuit, M aussi. Je me sens fébrile, stressé et certaines choses me paraissent insurmontables. J'ai tendance à m’énerver plus facilement. Je pense souvent au passé et redoute l'avenir. En même temps, lorsque je vis certains moments, je me dis qu'il est nécessaire de bien en profiter, de bien les ancrer dans ma mémoire, de les savourer. (...)

Laisser ses pensées s'échapper

Début de soirée, les Petits sont dans leur bain. Martine regarde des magazines de scrap. Nous allons bientôt nous occuper du repas. En attendant, j'écoute un enregistrement de Fauve. Plonger dans une chanson permet d'oublier le reste, de laisser ses pensées s'échapper, vers d'autres lieux ou d'autres époques. Une sorte de voyage au fond de soi-même. Je crois que j'aurais toujours une certaine préférence pour Cock Music Smart Music. C'est le premier titre de Fauve que j'ai entendu, et écouté, par hasard dans la voiture, sans jamais en avoir entendu parler auparavant. (...)

La vie peut encore être une aventure, et se terminer tragiquement

Une jeune journaliste assassinée en Centre-Afrique, il faut distinguer ces personnes qui risquent leur vie en menant une existence aventureuse et beaucoup d'autres journalistes dont la fonction principale est de donner des leçons. La vie peut encore être une aventure, et se terminer tragiquement. Pendant ce temps, les feux de l'actualité et les commentaires dérisoires qui les accompagnent se sont déportés vers l'appel des membres d'un conseil lycéen académique demandant aux garçons de porter une jupe vendredi, afin de lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes. (...)

La logique du frigo

Martine a retrouvé un emploi, de nouveau pour une période couvrant un congé maternité. Les Petits sont ravis de retourner à la cantine et à l'accueil périscolaire du soir. Comme elle ne travaille qu'à une vingtaine de minutes de la maison, ils échappent à l'accueil du matin (qu'ils apprécient aussi beaucoup d'ailleurs) et nous n'avons pas à nous réveiller plus tôt. Citée dans Télérama (21 mai 2014), à propos des séries télévisées, la logique du frigo : « Tout ce qui compte, c'est que le spectateur y pense encore en allant se chercher à manger » (Steven Moffat). (...)

On appelle cela une réunion décalée

Pour changer, il pleut très fort. Un groupe de collégiens sort du gymnase et le professeur recommande aux garçons en tête de ne pas traverser sans lui. J'attends la nouvelle visite de l'expert de notre compagnie d'assurance. Cette nuit, j'ai rêvé d'une nouvelle fuite d'eau. Trois sociétés d'assurance sont concernées (plus celle du voisin du dessous mais pas de nouvelles), la notre, celle du voisin du dessus et celle du syndic. Donc trois experts mais qui ne viennent pas le même jour. On appelle cela une réunion décalée. C'est un concept qui pourrait augmenter la productivité (...)

Opération chat

Petit retour sur un week-end chargé. Fête de l'école samedi, j'ai proposé comme chaque année une activité échecs et je n'ai pas arrêté de jouer, de 11 heures 30 à 17 heures. Du coup, je n'ai rien vu de la fête. Martine et les Petits m'ont apporté deux saucisses avec des frittes que j'ai avalées en jouant. J'ai fait attention de ne pas manger et toucher les pièces avec les mêmes doigts. Après avoir rangé la salle et une trentaine de minutes passée à la maison, j'ai rejoint Nath à B pour la récupérer ainsi que quelques meubles. Puis direction M pour l'opération (...)

Rapports de stage

Autre moment intense, la soutenance des rapports de stage en troisième. C'est devenu une tradition, les élèves présentent un power-point consacré à leur stage devant un jury constitué de professeurs et d'autres adultes de l'établissement. Grâce au tableau numérique interactif, j'ai organisé l'épreuve plus facilement que les années précédentes. (...)