Comme on pouvait s’y attendre, les nouveaux manuels de première ne sont arrivés au lycée que dans certaines matières, dont ne fait pas partie celle que j’enseigne. Explication : les programmes ont changé dans toutes les disciplines et le éditeurs fonctionnent à flux tendus. Imaginons une éducation nationale qui n’agirait pas en permanence dans la précipitation. Comme mon cours repose essentiellement sur des documents, je vais gaspiller du temps et du papier. J’ai été bien inspiré de ne pas préparer mes nouveaux cours trop à l’avance. J’ai relu les pages d’un petit carnet écrites à Malte dans le début des années 80. J’ai encore en tête des images qui correspondent à ces très courts textes. J’écris qu’un événement, que je trouve maintenant d’une banalité certaine, pourrait faire l’objet d’un roman. L’écriture d’un roman est bien une idée qui me poursuit depuis longtemps.