Un rêve de Phébus

Le name dropping ne m’a jamais effrayé

Court texte écrit pour un forum : « La rentrée littéraire de septembre est l’un des moments les plus excitants de l’année. Bien entendu, il est facile de rechigner, de ronchonner en mettant en avant l’aspect commercial de cette rentrée, le nombre pharamineux de livres nouveaux dont la majeure partie finira assez vite au pilon, ou encore le traitement de faveur dont bénéficient les écrivains les plus connus. C’est un postulat, un axiome même (j’ai bien aimé écrire ces deux mots à la suite, alors peu importe si leur ordre ou leur voisinage ne conviennent pas), un écrivain un peu renommé est forcément suspect alors que nos villes et nos villages regorgent d’écrivains plus méritants mais moins chanceux. Une période où sont annoncés en même temps Michel Houellebecq, Jean Echenoz, Amélie Nothomb, Linda Lê, Olivier Adam, Alain Mabanckou, Antoine Volodine, et encore J. M. Coetzee, Thomas Pynchon, Bret Easton Ellis, Don DeLillo, Yann Martel, Jim Harrison, Philippe Roth, Salman Rushdie..., ne peut que faire rêver. »
Le name dropping ne m’a jamais effrayé…
Ce matin, la caissière du magasin pour pauvres où j’ai mes habitudes, me demande si (nom de mon lycée) va encore faire 100% cette année au Bac. Il s’agissait d’une de mes anciennes élèves. Malheureusement non, les élèves de ES qui ont passé le rattrapage ont tous échoué et notre taux de réussite est tombé à 90%.