A la fin du dîner, A s’inquiétait de savoir si les éléphants existaient toujours. Elle n’en a jamais vu en vrai. Nous l’avons rassuré. Elle m’a expliqué qu’il y avait des cimetières des éléphants et que leurs copains savaient comment y aller. Elle a ajouté qu’il y avait des fantômes dans les cimetières des humains. Dans un élan de rationalisme, j’ai répondu que les fantômes n’existent pas. Elle m’a regardé comme si j’avais proféré une énorme ânerie. « Mais si, les fantômes existent, c’est Jules qui me l’a dit ! ». On ne peut pas lutter contre Jules.