Un rêve de Phébus

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février 2010

Alors que nous aurions dû être deux fois plus nombreux

Conférence de F.Lordon à l’université. C’est la deuxième fois que je vais l’écouter et, à chaque fois, c’est un vrai plaisir intellectuel. Je fais ainsi quelques incursions dans le militantisme de gauche, ce qui me rappelle mes quelques apnées du temps jadis chez les camarades de la fête de l’Huma. Je me souviens aussi de cette nuit cafardeuse dans un hôtel, sis près de la fête, que j’ai passée seul alors que nous aurions dû être deux fois plus nombreux. Je n’ai plus revu C depuis, ni remis les pieds chez les camarades. J’ai beaucoup fréquenté les hôtels à (...)

Pourtant, Francesca a bien cinquante ans.

Gabriel Matzneff, dans Carnets Noirs : « Francesca a aujourd’hui… cinquante ans ! ». Une phrase qui résume à la fois la littérature et la vie. Quel lecteur de Matzneff est-il en mesure d’accepter ce fait ? Pourtant, Francesca a bien cinquante ans, et même désormais un peu plus. Une élève de terminale m’a confectionné un marque pages pour que je ne l’oublie pas. Elle m’a recommandé de l’utiliser. Elle l’a confectionné pendant que je traitais les questions d’égalité des chances et de méritocratie. Je me sors difficilement de mes copies, j’en ai trop. (...)

Une renommée qui le rend plus réel que beaucoup

Les copies et la neige auront été les constantes de cet hiver. Je ne vois pas le bout des premières mais commencer à rendre le paquet des terminales m'a fait du bien. J’ai en effet remis aux élèves les épreuves de synthèse pour les deux classes, annonçant la restitution des dissertations pour la fin de la semaine. J’en ai profité pour attaquer le paquet des contrôles de fin de chapitre des premières. Comme j’ai trop d’enfants à la maison, je vais le mercredi corriger au lycée. Une des salles des professeurs me sert de bureau. Quant à la neige, elle ne tient pas dans (...)

Le malheureux doudou a atterri dans la lampe à halogène

J’ai retrouvé grâce à Facebook une condisciple de mes années étudiantes. Nous nous sommes promenés dans Paris et avons discuté comme si le temps n’avait pas passé. Pendant mon absence, M a eu l’idée de jeter son doudou dans les airs. Le malheureux doudou a atterri dans la lampe à halogène et a pris feu. A a alors eu la présence d’esprit d’appeler Martine et de lui dire qu’il y avait de la fumée. Plus de peur que de mal, sauf pour le doudou. (...)

Transports

A a demandé quand est-ce qu’elle reprendra le PDG. Il s’agissait du TGV. En réalité, elle n’a pas encore fréquenté le train à grande vitesse mais RER et métro. Elle a pris l’avion aussi, l’aller sur les genoux d’un de ses grands cousins, et le retour à côté d’un de ses oncles. Nous sommes en vacances depuis hier soir. Ma dernière semaine au lycée a été bizarre puisque je n’ai eu aucune heure de cours mais des heures de surveillance à foison. Mes élèves étaient en effet soit en stage, soit en bac blanc. (...)

De nouveaux propos insignifiants

Fin d’après-midi, avec les deux Petits, nous sommes allés un peu dehors, avec deux ballons et une paire de jumelles. Martine en a profité pour se reposer un peu. J’ai commencé un nouveau blog, où je vais essayer d’écrire quelques chroniques. A croire que celles que j’écrivais pour un magazine papier me manquent. Il faudrait aussi que j’en redonne à la publication en ligne EV. Les nouveaux propos insignifiants : http://propos-insignifiants.over-blog.com/ (...)

Avatar

Par désintérêt ou par snobisme, je vais très rarement voir les films devant lesquels tout le monde se précipite. Je n’ai pas vu Titanic, ni les Chtis, ni les Choristes. La liste est sans doute longue. Mais je ne pouvais manquer Avatar, tant pour le thème de ce magnifique film, que pour la 3D, qui donne ici toute sa mesure. Il nous a fallu deux mois pour aller le voir ; ne nous précipitons pas vers les belles choses. (...)

Bulletin municipal

Cassettes VHS, CD, bas débit, l’impression d’être retourné quelques années en arrière, de s’être éloigné de la civilisation. Mais la campagne recèle de nombreux charmes. Par exemple, un traiteur asiatique séjourne 3 heures par semaine sur la place de l’Eglise. Martine vient de le découvrir en lisant le dernier numéro du bulletin municipal, laissé dans la salle à manger par le voisin. C’est au tour de M de dire ses phrases. Le rituel du couché est en train de se terminer. Je vais bientôt apparaître pour envoyer une flopée de bisous aux deux Petits avant de leur (...)