Un rêve de Phébus

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octobre 2009

Nous serons pourtant dimanche

Un matin de cette semaine, M tournait en rond dans la maison et a demandé à sortir. Martine lui a répondu qu’ils iraient chercher A à l’école un peu plus tard. Deux minutes après, M : « C’est l’heure d’aller chercher A à l’école ». J’ai transporté plusieurs cartons dans la voiture, qu’il faudra continuer à charger demain à l’aube, brocante oblige. Nous serons pourtant dimanche. (...)

Et à remplir de nouveau la cave.

Levé à l’aube comme prévu, chargement de la voiture puis départ de Martine pour la brocante. Je l’ai rejointe dans l’après-midi avec les enfants, sans trop m’y attarder. Je suis reparti avec M, A restant avec sa maman et avec un copain et sa petite sœur. Le papa du copain les a ensuite emmenés jouer dans un parc. Ce soir, j’ai passé plus d’une heure à décharger la voiture et à remplir de nouveau la cave. (...)

Il est temps que j’intervienne.

Nath a eu 18 ans avant-hier, le jour de sa rentrée. Je nous revois les jours précédant sa rentrée en sixième, comptant le temps qu’il lui faudrait pour se rendre à pieds au collège. Plus tard, elle a beaucoup pris son vélo pour s’y rendre, pestant sur les piétons qui ne respectaient pas la voie cyclable. Des aphtes dans la bouche de M l’empêchent de dormir et de manger. Ce midi, nous lui avons donné un biberon. Il a passé une bonne partie de la nuit dans notre lit. Ce matin, il a beaucoup pleuré. Depuis le déjeuner, les deux Petits jouent. Il suffit que j’évoque ces (...)

Quand Kahn se prend pour Mauriac

Je suis allé à M par le train, ce matin, et j’ai récupéré la voiture de mon père, qui ne conduit plus depuis plus de deux ans. Nous donnerons certainement la petite voiture à Nath lorsqu’elle aura son permis. J’ai traversé le centre ville à pieds, la gare étant à l’opposé du domicile paternel. Les nouvelles de maman sont mauvaises. Avec l’automobile, j’ai ramené quelques numéros de Marianne. Jean-François Kahn se prend pour François Mauriac et tient dans le magazine qu’il a créé un bloc-notes. Il est fidèle à lui-même, multipliant les affirmations sans rien (...)

Apprentie coiffeuse

A a décidé que les cheveux de son petit frère étaient trop longs. Elle a donc pris une paire de ses petits ciseaux pour lui en couper un peu. Il m’a heureusement prévenu à temps et je ne sais pas si elle a mené à bien sa tentative. A m’a dit que des cheveux étaient par terre mais qu’elles ne les avaient pas retrouvés. Nous lui avons confisqué ses ciseaux. Nath est passée dans l’après-midi. Elle est ravie de son début d’année post-bac. (...)

Une idée d’entrée pas trop coûteuse

Maison de campagne, j’ai dormi pendant tout le trajet. Cela fait trois jours que je n’ai quasiment plus de voix. Heureusement que nous sommes en vacances. Je ne pouvais déjà plus élever (même pas beaucoup) la voix les deux derniers jours de cours. Ce soir, nous avons mangé une soupe maison. Martine avait mis de petits morceaux de pain dans les bols des Petits. Ils les ont dévorés avant l’arrivée de la soupe. Voilà une idée d’entrée pas trop coûteuse. Venir dans cette maison à intervalles réguliers nous montre mieux comment les enfants grandissent. C’est surtout (...)

Rien ne doit être oublié dans le rituel

Martine est en train de coucher les enfants. C’est l’heure de l’histoire. Je viens de finir la vaisselle. Une chroniqueuse expliquait l’autre jour à la radio que le lave-vaisselles consomme moins d’eau que le lavage à la main. Sourire de M : le gros nounours qu’il cherchait était sur la table. L’histoire va pouvoir commencer. Je me trompe, elle a eu lieu, c’est maintenant l’heure du câlin. Après, il y aura les verres d’eau et les phrases. Plus le bisou de papa dans le lit. Rien ne doit être oublié dans le rituel. Martine dans la voiture : « Elle habite où tata (...)