Un rêve de Phébus

Une machine qui a renoncé à essorer

Le nouveau canapé est arrivé à la maison de campagne un peu avant midi aujourd’hui. Les livreurs, manquant de place dans leur camion, n’ont pas pu récupérer l’ancien, qui présente la double particularité d’être lourd (nous avons tout de même pu le porter jusqu’à la chambre désormais dévolue aux Petits) et d’avoir eu son intérieur dévoré par une souris. A a accepté l’idée que nous ne dormirons plus tous les quatre dans la même pièce lorsque je lui ai expliqué que la chambre devenait la leur et qu’ils pourraient la décorer. La présence de l’ancien canapé, le changement de son petit matelas par un plus grand et la modification de l’agencement des quelques meubles lui donnent l’impression d’avoir une nouvelle chambre. Après l’épisode canapé, le prochain sera celui de la machine à laver le linge, qui a renoncé à essorer. Comme souvent, j’ai amené à la campagne d’anciens magazines. J’ai ainsi relu une interview de Gabriel Matzneff (Lire de novembre 1993, dont la photo prise par Bettina Rheims orne la couverture), donnée à l’occasion de la sortie de « La Prunelle de mes yeux ».