Non seulement Manuel Vals soutient la motion de Ségolène mais il fait même partie, d’après le Journal du Dimanche de ce 16 novembre, de sa « garde rapprochée ». Libération (15 novembre 2008) publie trois analyses de la crise financière, l’analyse keynésienne d’un professeur de Paris 1, l’analyse libérale d’un professeur de HEC et l’analyse marxiste d’un vice-président d’Attac. L’un des nombreux charmes de l’économie : chacun reste dans son propre paradigme pour analyser une crise qui lui donne forcément raison. Mais deux doivent se tromper, au moins.