Un rêve de Phébus

On ne peut que remarquer que cette inculture est largement partagée par nos dirigeants

Titre du quotidien Les Echos (3 juillet 2008) : « Enseignement de l’économie : un état des lieux accablants ». Cet état des lieux se trouve dans un rapport dont le mérite principal semble être de reprendre les vieilles lunes des milieux proches du patronat, qui n’ont jamais accepté une discipline faisant réfléchir les élèves. Pour illustrer le sérieux de rapport, il semblerait, d’après l’article, que nous soyons « attachés mordicus aux programmes ». Je crois comprendre que l’on nous reproche de suivre les programmes officiels ; ce qui est tout de même l’une des premières obligations de tout enseignant. Jean-Marc Vittori intitule son éditorial « L’inculture économique des Français ». A l’aulne des déficits qui croissent d’année en année, de notre endettement qui dépasse 60 % des richesses que nos entreprises créent, on ne peut que remarquer que cette inculture est largement partagée par nos dirigeants.