Un rêve de Phébus

Exil

Nous sommes exilés depuis hier à la campagne. L’emploi de ce verbe est loin d’être excessif car l’ordinateur portable, qui nous avait suivis, a confirmé son lâchage. Ni Internet, ni traitement de texte, ni accès à mes documents. J’en ai profité pour dormir presque 12 heures. Nous dormons tous dans la même chambre, les parents et les deux enfants. Nath n’est pas avec nous. Notre lit est composé de deux lits d’une personne. Lorsque Martine s’est levée, j’en ai profité pour prendre sa place, disposant ainsi d’un matelas beaucoup plus confortable, le hasard lui ayant été favorable. J’ai corrigé quelques copies, mais le paquet le plus urgent est resté dans l’appartement, oublié sur la table de la salle à manger. (4 novembre 2007)