Un rêve de Phébus

Quand un couple se déchire

Le couple Figaro m’inspire plus d’inquiétude que le couple vedette du parti socialiste : alors que dans Monsieur (Figaro Magazine du 16 juin 2007), Anthony Palou a écrit tout le mal qu’il pensait du dernier roman de Frédéric Beigbeder (sous le titre un peu facile « Beigbeder dure trois ans »), Madame a offert deux pages à Eric Neuhoff pour qu’il nous raconte son « dîner russe avec Frédéric Beigbeder », deux pages dans lesquelles se glissent quelques éloges (Madame Figaro du 23 juin 2007). Lors de nos conversations autour des livres, Christophe BdC. a parfois reproché aux critiques du Figaro leur connivence, la plupart étant aussi écrivains. Si elle existe, la connivence ne me dérange pas. Par exemple, je n’écrirai jamais de mal d’un Juldé, d’un Cormary, d’un Duteurtre ou d’un Matzneff. Lorsque je fredonne la chanson de Graeme Allwright, « Emmène-moi », A regarde mes pieds et rétorque « non papa, tu n’as pas mal aux pieds ».