Un rêve de Phébus

Ainsi vont les vacances

Le matin, un peu après 9 heures, Martine est partie en expédition à la Sécurité sociale. Je viens d’habiller A, en pleine forme, alors qu’hier matin, elle n’était que pleurs, lendemain de fête. Elle a placé des petites boules dans une boite et je lui demande la couleur de celle que je prends dans ma main. Elle ne se trompe pas. L’eau de mon bain est en train de refroidir, je vais m’y précipiter. Un peu plus tard, Martine est revenue puis repartie : il manquait un papier, qui pourtant n’avait pas été demandé. L’eau du bain n’était pas trop froide. Je vais m’habiller. Fin de matinée, retour de promenade avec A, ballade pendant laquelle je me suis à la fois délesté d’un gros chèque, correspondant à un trimestre de charges, et approvisionné d’un Figaro dont une grande partie du supplément littéraire est consacrée à Dominique de Roux. Dès notre retour, A a demandé l’accès au balcon puis ses lunettes de soleil et sa casquette, qui lui tombe sur les yeux mais elle donne l’impression de s’en accommoder. Ainsi vont les vacances.